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PAROLES, BALIVERNES et autres stupidités
PAROLES, BALIVERNES et autres stupidités
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democratie
8 mars 2012

en manque de réponses

" [...] Peut-on sérieusement imaginer qu’à l’issue d’un quinquennat marqué par des scandales à répétition, pas une question, pas une seule n’ait été posée au président sortant ?
Les 403 millions d’euros versés par l’Etat à Bernard Tapie et qui font l’objet d’une enquête de la Cour de justice de la République ?
L’espionnage de journalistes, sur ordre de l’Elysée, et qui a provoqué la mise en examen du procureur de Nanterre et du numéro 1 des services de renseignements ?
La double mise en examen d’Eric Woerth, ancien ministre, ancien trésorier de l’UMP, et dont Nicolas Sarkozy s’était porté garant en juillet 2010, au plus fort de la tempête Bettencourt ?
L’affaire de Karachi, l’affaire Takieddine, l’affaire libyenne…

[L'inculpation d'un juge, ami du président]

Est-ce prendre pour des imbéciles amnésiques les millions de téléspectateurs que de considérer que ces affaires qui portent au cœur du pouvoir de cette présidence les questions les plus lourdes (corruption, abus de pouvoir, enrichissement personnel, financement illégal) ne méritent pas même une interrogation ?
Si le journalisme en sort un peu plus abîmé encore, Nicolas Sarkozy ne gagne rien à ces silences.
Ainsi est mis en scène ce confortable entre-soi, discussions bornées dans un champ politique volontairement restreint à deux-trois thèmes, et continuant obstinément à repousser et ignorer tout ce qui alimente aujourd’hui la crise de la politique.[...]

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4 mars 2012

Elites et pouvoir

Heureusement, il y a des "journalistes fiables", qu'il récompense par un off, une petite info exclusive. Certains sont devenus ses amis, comme Laurence Ferrari, avec qui lui et sa compagne passent des vacances en Corse . La présentatrice de TF1 a décroché, en exclusivité, l'annonce de la candidature de Sarkozy mais pas de connivence, voudrait faire croire Louvrier : "Je l'ai connue lorsqu'elle était stagiaire à Europe 1."

Franck Louvrier est aujourd'hui le plus ancien, le plus proche, et le plus méconnu des collaborateurs du président. Celui qu'il sonde chaque matin d'un éternel "Ça va, Franck, tout va bien ?" Celui qu'il veut auprès de lui, à chacun de ses déplacements, et pour souffler ses bougies. Celui à qui il confie tout et n'épargne rien. "Franck l'évidence", dit Raymond Soubie. Pour le conseiller élyséen, Camille Pascal, "il est le bouclier médiatique du président, la part non négociable de lui-même".

Fumée que tout celà ? Mais où est le feu de la démocratie dévoyée ?

4 mars 2012

les bonnes gens de Bayonne

"...l'agression haineuse, antidémocratique, résultat d'une alliance antirépublicaine entre les indépendantistes basques et des militants socialistes, à l'encontre de nicolas sarkozy..."
J-F Copé, 2 mars 2012

- D'autres ont parlé de bousculade, de violences ; on n'arrête pas facilement la démesure et la désinformation ! Sur les images de la manifestation de Bayonne du 1° mars, nous ne voyons que des citoyens qui manifestent leur désaccord et leur rejet du président-candidat . Et c'est un exercice qui fait partie de la démocratie, non ?
- Contestation ? évidemment , et pourquoi s'en montrer surpris ?
N'est-ce par la conséquence des mesures prises par le président toujours favorable aux plus riches, au monde des financiers malgré des discours jamais suivis d'effet ?
N'est-ce pas la conséquence d'un président des riches inaccessibles pendant cinq ans par le plus grand nombre lors de ses déplacements à cause d'un dispositif de protection de plusieurs kilomètres à la ronde ?
N'est-ce pas la conséquence du rejet par la majorité des Français des lois sur la retraite, l'augmentation du temps de travail, le travail qui se détériore, le chômage qui augmente, le pouvoir d'achat qui diminue ?

N'est-ce pas la conséquence de 10 ans de discours qui divisent la communauté nationale en groupes et sous-groupes ?

27 février 2012

Peuple et référendum

"Il y a une idée centrale dans mon projet, c'est redonner la parole au peuple français par le référendum"
Nicolas Sarkozy, le 15 février 2012 sur TF1

en nommant les présidents des radios et télévisions publics ? en critiquant depuis très longtemps les juges, les journalistes et tous les autres pouvoirs que le sien ? en appauvrissant les citoyens par des réformes favorisant toujours les plus riches ?

Rappel du programme de 2007 du candidat Sarkozy: "Je vous associerai au choix des réformes (...) 10 % du corps électoral pourront demander au Parlement de se prononcer sur un texte de loi",

Ce n'est pas à un président d'organiser un référendum ; la Constitution doit donner au seul peuple français le droit de présenter un texte à soumettre au vote .

27 février 2012

peuple trop bête

M. Sarkozy a exclu de soumettre à référendum le traité européen de discipline budgétaire en cours d'adoption, jugeant le sujet trop complexe.
RTL 27-02-2012

Le peuple de France serait-il trop demeuré et incapable pour porter un jugement sur un traité qui va déterminer leur vie quotidienne future ?
"Donner la parole au peuple" était bien une parole démago de la part du président-candidat. 

 

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27 février 2012

Bonne baignade M. Copé !

Nicolas Sarkozy a dit vouloir être le "candidat du peuple" et non celui d'une "petite élite contre le peuple".
18 février 2012

Jean-François Copé dans la propriété de M. Takieddine, au Cap d'Antibes, en août 2003, aujourd'hui SecrétaireGénéral de l'UMP

Extraits du site Médiapart : "La comptabilité de M. Takieddine fait aussi apparaître les largesses dont aurait bénéficié le ministre, entre 2003 et 2005, alors qu'il était ministre et porte-parole du gouvernement Raffarin. D'abord ministre des relations avec le parlement, Jean-François Copé devient, en mars 2004, ministre délégué à l'intérieur, auprès de Nicolas Sarkozy, puis en novembre 2004, ministre du budget.
Questionné par Mediapart en juillet, M. Copé a justifié ces voyages par des « relations strictement amicales », « sans aucun lien » avec ses «activités électives ou ministérielles». Récemment questionné sur Canal +, il a même assuré qu'il ne connaissait pas « les activités professionnelles » de Ziad Takieddine.
M. Takieddine, résident fiscal en France, a dissimulé au fisc pendant plus de dix ans ses revenus et ses propriétés grâce à un réseau d'hommes de paille et de sociétés prête-noms (lire notre précédente enquête ici). Jeudi 8 septembre, les policiers ont perquisitionné, durant cinq heures, les bureaux de son avocat fiscaliste, Me Richard Foissac – du cabinet Francis Lefebvre à Neuilly-sur-Seine.
Propriétaire d'un patrimoine estimé à plus de 100 millions d'euros, M. Takieddine ne payait ni l'impôt sur le revenu, ni l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Alors qu'il fréquentait assidûment ses diverses propriétés, M. Copé aurait tout ignoré de la situation fiscale de son ami. Le cabinet du secrétaire général de l'UMP a précisé, jeudi, à Mediapart, que « Jean-François Copé n'est jamais intervenu personnellement sur la situation fiscale de M. Takieddine ». Plusieurs contrôles avaient en tout cas été enclenchés en 2005, sans suite."

25 février 2012

Surveillance des citoyens

“Le secret d’une autorité, quelle qu’elle soit, tient à la rigueur inflexible avec laquelle elle persuade les gens qu’ils sont coupables“.
Raoul Vaneigem

Jusqu’à présent, ne pas être fiché signifiait une présomption d’innocence. Aujourd’hui, exister « sans trace » fait de vous le premier suspect.
François Ewald, professeur au Conservatoire des arts et métiers

Lorsqu’on ne s’étonne plus du traçage, de la vidéosurveillance ou de la conservation des données, c’est justement le signal qu’on est entré dans un monde orwellien.
Alex Türk, président de la CNIL
[Orwell  a écrit Big Brother, depuis passé dans le langage courant de la critique des techniques modernes de surveillance. L'adjectif « orwellien » est également fréquemment utilisé en référence à l'univers totalitaire imaginé par l'écrivain anglais.]

17 février 2012

Ce jeudi 16 février 2012, Mediapart a donc tenté

Ce jeudi 16 février 2012, Mediapart a donc tenté d'approcher Nicolas Sarkozy pour lui poser une question. Nous avons pu entrer dans un des commerces visités, la boucherie-charcuterie Veyrat. Après l'échange du candidat avec les commerçants, nous nous présentons comme Mediapart et posons la question suivante : « Monsieur Sarkozy, pensez-vous, comme vous l’avez dit en 2010 à David Pujadas pour la presse, que des officines sont derrière les juges qui ont mis Eric Woerth en examen ?» Silence gêné.
« Ecoutez... qu’est-ce que vous me parlez de ça... Je suis là... à Annecy, j’ai pas envie de parler de ça. » Puis il se tourne vers le journaliste à côté de nous pour le saluer. Nous insistons. Et lui rappelons qu'Eric Woerth était son trésorier de campagne en 2007. « Oui, et alors, répond-il en s’éloignant, écoutez on est en démocratie, et on a bien le droit de ne pas répondre aux questions. Vous avez le droit de les poser, j’ai le droit de ne pas y répondre. »

voici la république irréprochable, le courage et la transparence en politique...mais pour imposer son autoritarisme, il ne faut pas de contre-pouvoirs ; la presse indépendante aux questions libres est à ignorer .

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