Billet de blog intitulé Après les drames de Montauban et de Toulouse : recueillement et interrogations.
En voici la conclusion :
Mais comme toujours, ces drames, pour éviter qu’ils ne se reproduisent, posent aussi des questions factuelles. Ce meurtrier « présumé » était semble-t-il identifié depuis longtemps. Comment a-t-il pu impunément se composer sur notre territoire un arsenal impressionnant ? Comment a-t-il pu, puisqu’il était, semble-il, suspecté depuis l’assassinat des militaires de Montauban et de Toulouse continuer à perpétrer ses crimes ? Quels moyens a-t-on pour neutraliser les cellules dormantes d’Al Qaïda ?
Autant d’interrogations qui méritent des éclaircissements rapides et permettraient pour l’avenir une meilleure efficacité.
Ce billet est répéré très rapidement par France Soir., mercredi 21 mars 2012 ; il a été publié par Dominique Paillé, l'ancien député centriste des Deux-Sèvres, secrétaire adjoint (2007-2008) puis porte-parole (2008-2011) de l'UMP et ancien président de l'Office Français de l'immigration et de l'intégration.
"Je comprends qu'on puisse se poser la question de savoir s'il y a eu une faille ou pas. Comme je ne sais pas s'il y a eu une faille, je ne peux pas vous dire quel genre de faille mais il faut faire la clarté là-dessus", a déclaré Alain Juppé, UMP et ancien 1° ministre, sur Europe 1, jeudi 22 mars. Il était interviewé sur le cas de Mohamed Merah, le suspect des tueries de Montauban et Toulouse.
La DCRI a été voulue et créée en 2008 par le président Nicolas Sarkozy qui y a placé l'un de ses "mousquetaires", le préfet Bernard Squarcini, surnommé "le squale", dans ce milieu où il est considéré comme un as.
Fusion de la Direction de la surveillance du territoire (DST) et des Renseignements généraux (RG), il s'agissait de tourner la page des années sombres où les RG étaient accusés de "barbouzeries". Et de se muer en un FBI à la française. Depuis sa création, elle a pourtant été vivement mise en cause pour ce qui a été parfois qualifié de "police politique" par l'opposition.
M. Squarcini a été mis en examen, en octobre 2011, dans l'affaire d'espionnage téléphonique de journalistes du Monde.
Alors quand on entend M. Copé et Mme Rosso-Debord monter au créneau contre des membres de l'opposition qui pose des questions concernant cette affaire , ils se trompent d'adresses !